Un article qui doit recevoir plus de visibilité a été publié aujourd’hui dans le site iPolitics. Je l’ai lu durant que nous transitions d’un foyer de soins vers un quartier de Fredericton pour faire du porte-à-porte. À mesure que je lisais, j’étais de plus en plus choquée. Il peut sembler difficile de faire de la recherche méticuleuse d’Elizabeth Thompson une manchette de journal. Des décrets en conseil manquants ne sont pas le genre de nouvelles des tabloïdes.
Des décrets en conseil sont des décisions du cabinet. Ils sont publiés sur un site Web par le Bureau du Conseil privé. Elizabeth Thompson a examiné 21 000 décrets en conseil tout en notant des divergences, c’est-à-dire qu’il y en avait certains qui n’avaient pas été publiés. Cela veut-il dire que les décrets manquants sont des décisions qui ont été prises, mais jamais publiées? Je n’avais jamais réalisé jusqu’à ce que je lise son article que ce genre de décrets ne nécessite pas de décision du cabinet. Le bureau du premier ministre peut envoyer quelqu’un avec un document, et avec la signature de quatre membres du cabinet, le Canada peut signer un traité. Je me demande si c’est la façon dont le traité sur les investissements entre le Canada et la Chine a été conclu. J’ai toujours pensé que nous avions quelques alliés au cabinet qui étaient inquiets de renoncer à notre souveraineté.
Elizabeth Thompson pour le site iPolitics a découvert 25 manques qui équivalent à 25 décrets en conseil secrets qui n’ont jamais été publiés. Même pas classés avec la mention qu’une décision a été prise et qu’elle a été classée comme secrète. Aucun examen des parlementaires. Aucune connaissance de ces décrets par le grand public. Que la décision d’un seul homme, ce qui rend la chose très inquiétante.
J’ai cherché pour trouver des ententes que le Canada a faites avec l’Ukraine. Je me demande si ces décisions concordent avec ces absences découvertes par Elizabeth Thompson. Et je me demande si Justin Trudeau et Tom Mulcair trouvent ces absences aussi inquiétantes que moi. Si cela est le cas, ils devraient le dire. Il s’agit d’un abus de pouvoir. Il ne s’agit pas d’une idée sur le pouvoir d’un seul homme, mais bien de la réalité.