Après 5heures de commentaires et de suggestions de possibilités de compromis, la ronde de négociations informelle appelée « indaba » s’est terminée à 5 heures du matin. Si le président Fabius (qui a personnellement présidé cette séance) pensait que nous avions fait des progrès, ce n’était pas évident.
Nous tournons en rond. Pas seulement ceux d’entre nous qui sont au Bourget, mais l’ensemble de l’humanité. Notre texte parle de fonds pour « une migration organisée et une réinstallation planifiée ». Ainsi, ayant procrastiné depuis 1992 et permis aux GES d’augmenter, nous parlons maintenant d’aider les États insulaires de faible altitude à ramasser leurs pénates et à déménager. Les soi-disant dirigeants ont fait de beaux discours. Puis on cesse de discuter pour négocier un texte peu consistant. Mais les « dirigeants » ont donné des directives de négociation aux équipes de négociation de leur pays. Et nous revenons à la protection d’intérêts personnels étroits.
Je ne veux pas brosser un tableau trop sombre. Ces discussions pourraient encore nous donner un traité utile et réalisable. Mais pour le moment, c’est loin d’être certain.