Marcus Stephen, président de Nauru

Elizabeth May

Nous voulons un accord équitable et juridiquement contraignant. Les négociations sont extrêmement laborieuses et nous ne sommes pas encore parvenus à un accord satisfaisant. De toute évidence, ce ne sont pas tous les pays qui sont conscients de la gravité de la situation. Je subis d’énormes pressions politiques de la part de ceux qui voudraient me voir abandonner mes principes.  

On nous demande d’être réalistes. On nous a offert 10 milliards de dollars pour le monde. En quoi cela est-il réaliste? 

Nous n’avons nulle part où aller. Je ne peux pas compromettre l’engagement pris envers mon peuple. 

Nous devons être réalistes et pragmatiques. Nous devons nous en remettre à la science. 

Nous avons un sérieux problème. Ce dont nous avons le plus besoin, ce sont des solutions tout aussi sérieuses. 

Les principaux pays émetteurs doivent accepter de prendre leurs responsabilités pour leurs actions. Il ne peut y avoir aucun accord politique sans volonté politique. 

[J’ai entendu dire par des collègues verts que Kevin Rudd et Gordon Brown tentaient de forcer la main aux nations africaines et aux États insulaires à faible altitude pour tenter de leur faire abandonner leur position.] 

Le président kényan Mwai Kibaki estime qu’une approche équitable est une approche qui est juste. Il s’engage à augmenter la couverture forestière du Kenya de 10 % d’ici 2028, soit une hausse de 2 %, et à investir 25 milliards de dollars dans les technologies éoliennes et solaires d’ici 2020, mais précise qu’il aura besoin d’aide à ce chapitre.