Les verts réitèrent leur demande de tenue d'une enquête publique sur les réunions du G20

OTTAWA - À la suite d’une décision récente du tribunal inférieur de l’Ontario confirmant
le rôle de la police dans la montée de la violence lors des réunions du G20 à
Toronto l'an dernier, le Parti vert du Canada demande à nouveau la tenue d'une
enquête publique sur la panification, la sécurité et le comportement de la
police lors du sommet.



Le juge du tribunal de l’Ontario, Melvyn Green, a indiqué que les tactiques
employées par la police lors du G20 risquaient de « criminaliser la
dissension ». Il a ajouté que les policiers « zélés » ont
interrompu de façon agressive les protestations pacifiques.



En se référant à la manifestation qui a eu lieu sur Queen Street et Spadina Avenue
le samedi 26 juin 2010, le juge Green a déclaré : « les
seules agressions organisées ou physiques perpétrées à cet endroit ont été
commises par la police chaque fois qu’elle a chargé dans les
manifestants ».



« Il est très important d’examiner l’érosion des droits civils au Canada. Nous
avons maintenant un jugement indiquant que les méthodes employées par la police
étaient inappropriées. Nous savons qu’une approche surmilitarisée sur le plan
de la sécurité ne fait qu'accroître les risques de violence. Une enquête
publique pourrait nous aider à déterminer la meilleure méthode, qui serait en
équilibre entre la liberté d’expression, la protection des biens publics et
privés et la sécurité des dignitaires », a expliqué la chef des verts,
Elizabeth May.



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