Le vérificateur général provincial prône la transparence

Le Parti vert de la
Nouvelle‑Écosse et le Parti vert du Canada ont applaudi la décision du
vérificateur général de la Nouvelle‑Écosse, Jacques Lapointe, qui refuse d'avaliser
le processus d'examen réclamé par les sociétés pétrolières dans le cadre d'une
vérification de l'Office Canada-Nouvelle-Écosse des hydrocarbures extracôtiers
(OCNEHE). « M. Lapointe a défendu le principe de responsabilité au
Canada, un exercice auquel nous aimerions voir nos dirigeants s'adonner plus
souvent », a dit la chef des verts Elizabeth May.

L'OCNEHE est chargé de
réglementer les activités d'exploitation des hydrocarbures dans la région
extracôtière de la Nouvelle-Écosse et, à titre d'organisme mixte
fédéral-provincial, il est également chargé de réaliser des évaluations
environnementales en vertu de la Loi
canadienne sur l'évaluation environnementale
 (LCEE).

« Nous avons déjà
dénoncé le fait que l'OCNEHE est trop près des sociétés pétrolières pour
pouvoir les réglementer adéquatement », a dit John Percy, chef du
Parti vert de la Nouvelle‑Écosse. « Les sociétés privées ne peuvent pas et
ne doivent pas contrôler l'information des organismes fédéraux-provinciaux
créés pour surveiller leurs activités. »

« Le même problème
se pose à Terre‑Neuve-et‑Labrador. Nous voulons savoir pourquoi le gouvernement
fédéral pense qu'il est acceptable de donner aux sociétés pétrolières le
contrôle de l'information communiquée au bureau du vérificateur général et au
grand public. Où est la transparence? »

Le vérificateur général
fédéral aurait de toute évidence accepté le processus d'examen des propositions
réclamé par Exxon Mobil et Encana, qui accorde le droit aux sociétés pétrolières
d'interdire la publication de tout document déposé auprès de l'OCNEHE qu'elles
jugent confidentiel.

« Le vérificateur
général de la Nouvelle‑Écosse a raison de demander et de recevoir toute
l'information jugée pertinente au dossier et de la publier dans l'intérêt du
public. Ce principe est à la base du gouvernement. Le nier ou dire le contraire
équivaut à compromettre la gouvernance responsable dans l'intérêt supérieur des
citoyennes et des citoyens », a ajouté Percy.

 

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Renseignements :

Rebecca Harrison

Agente des médias et des communications

Parti vert du Canada

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