La Journée des droits de l’homme souligne l’urgence de la COP17

DURBAN –Alors que le temps pressepour une action en matière de climat, la COP17 effectue des heures supplémentaires. Il se pourrait qu’aujourd’hui ne soit pas la dernière journée de la COP17, mais l’importance de la Journée des droits de l’homme souligne l’urgence de passer aux actes.« Les liens entre le climat et la justice sociale sont incontestables », affirme la chef du Parti vert Elizabeth May, qui a assisté aux négociations.« Les personnes les plus affectées par les changements climatiques sont celles qui sont déjà les plus vulnérables. Les sécheresses et les inondationsauront un impact dramatique sur l’approvisionnement alimentaire et, pour ceux qui luttent déjà, la hausse des prix des denrées représentera un coup fatal. Des millions de gens défavorisés dépendent des dirigeants mondiaux et de leur volonté à accomplir des progrès à Durban en réponse à la crise climatique. Le Canada a abandonné le reste du monde en refusant de s’engager pour une réduction de ses émissions et il se montre réticent à fournir du financement afin d’aider les pays pauvres ».

« En tant que pays industrialisé ayant causé sa part de changements climatiques, le Canada a l’obligation morale de veiller à ce que les gens les plus vulnérables se voient assurer au moins lesdroits de l'homme fondamentauxtels que l’accès à l’eau saine, à de la nourriture et à un abri », explique Joe Foster, critique du Parti vert en matière de droits de la personne.

Bien que le gouvernement fédéral ait mis fin à son financement, le groupe canadien très respecté de promotion de la justice sociale KAIROS a été actif à Durban, en appelant « les négociateurs présents à la COP17 à agir en faisant preuve de compassion et de bienveillance à l’égard de tous les habitants de la planète. » Le groupe a souligné que 300 000 personnes périssent chaque année en raison des changements climatiques.

 

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Rebecca Harrison
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