(OTTAWA) - Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada et députée (Saanich — Gulf Islands), dévoile aujourd’hui le plan du Parti vert pour défendre les collectivités côtières du Canada contre les projets hasardeux d’oléoducs et de pétroliers.
« Chaque oléoduc, qu’il s’agisse d’Enbridge, de Northern Gateway, du prolongement de Kinder-Morgan par le mont Burnaby jusqu’à la baie Burrard, d’Energy East ou de Keystone XL, tourne autour du même point : transporter du bitume brut, non traité, jusqu’aux côtes, déclare Mme May. Ces oléoducs et ces superpétroliers marquent les prémisses d’une stratégie économique risquée. Nous avons déjà vu comment la stratégie de Harper qui consiste à placer tous nos œufs dans le panier du bitume a fait mal à notre économie. Pour couronner le tout, un accident pourrait grever le milliard de dollars global des pêcheries et de l’industrie touristique dont nos collectivités côtières dépendent. Il est temps de penser comme un pays à nouveau et de dégager un point de vue national sur une stratégie énergétique diversifiée. »
Travaillant de concert avec les autres partis dans le prochain gouvernement minoritaire, les députés du Parti vert s’engagent à :
• Restaurer et améliorer les lois environnementales du Canada - En particulier, les lois d'évaluation environnementale du Canada doivent être plus fortes qu'elles l'étaient lorsque le projet de loi C-38 les ont abrogées ;
• Intégrer les droits pour un environnement sain, dans la Constitution canadienne ;
• Développer un plan énergétique national qui comprendra des engagements pour des mesures rigoureuses de lutte contre le changement climatique, par le Conseil de gouvernements canadiens ;
• Légiférer une interdiction de la circulation des pétroliers le long des côtes de la Colombie-Britannique ;
• Imposer un moratoire sur le forage de pétrole et de gaz dans le golfe du Saint-Laurent ;
• Annuler la Loi C-51 et faire en sorte que la GRC reçoive les informations scientifiques adéquates, afin de comprendre les préoccupations légitimes des citoyens, qui demandent de freiner le réchauffement ; et
• Travailler avec les Premières Nations pour mettre fin aux contestations judiciaires sur leurs droits de défendre leurs territoires et leurs côtes traditionnels; et permettre des investissements dans des économies durables centrées sur l'autonomie des autochtones.
Lynne Quarmby, porte-parole du Parti vert en matière de politique scientifique et candidate (Burnaby-North Seymour), est devenue le visage de l’opposition publique au prolongement de l’oléoduc Kinder-Morgan quand elle a été arrêtée comme manifestante au mont Burnaby en novembre 2014.
« Je suis opposée à toute expansion des sables bitumineux et des projets d’oléoducs et de pétroliers subséquents. Toute nouvelle infrastructure de transport du bitume dilué par voie maritime, ou pour exportation dans toute direction est incompatible avec l’évitement des niveaux dangereux de changement climatique, déclare Docteur Quarmby. Malheureusement, Stephen Harper appuie obstinément une stratégie néfaste qui met nos collectivités en péril. Les autres partis, notamment le NPD de Thomas Mulcair, refusent de prendre position contre les projets hasardeux d’oléoducs auxquels les Canadiens s’opposent. Si M. Mulcair est vraiment sincère dans sa volonté d'éviter un changement climatique catastrophique, alors je lui demande de dire clairement qu’il s’oppose au prolongement de Kinder Morgan et à l’oléoduc d’Energy East. »
Daniel Green, chef adjoint du Parti vert et candidat (Ville-Marie – Le Sud Ouest – Île-des-Souers), a conclut : « Une évaluation environnementale soi-disant solide ne changera rien à notre position. Nous restons fermement opposés à tout transport de pétrole destiné à l'exportation par le Québec. Ces pipelines, super-pétroliers et DOT-111 n'apportent rien d'autre au Québec que danger, dégâts et factures pour les citoyens. Ils n'offrent aucun avenir pour nos jeunes, ni revenu pour le présent. C'est pourtant le cadeau empoisonné que persiste à nous offrir la majorité des autres partis dans cette élection. Les Québécois ont créé des succès internationaux, dans les arts, la pharmaceutique, les sciences et nous en sommes fiers. Nous voulons autre chose que de regarder passer un pétrole sale, explosif et coupable de la crise climatique qui menace les populations. »
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