(OTTAWA) - Que ce soit sur les enjeux de la réforme électorale comme sur la réaction à l’approbation des oléoducs ou bien des questions autochtones, les membres du Parti vert provenant de tout le Canada sont ressortis unis cette fin de semaine.
Près de 350 participants ont adopté une résolution stratégique d’urgence découlant du rapport de la majorité du comité spécial sur la réforme électorale, qui appuie un système électoral à représentation proportionnelle mixte (RPM), tout en demeurant ouvert à d’autres formes de représentation proportionnelle. La résolution appuie également la tenue d’un référendum dans des conditions spécifiques. Les Verts et tous les Canadiens comprennent que 50 % des suffrages devraient équivaloir à 50 % des sièges au parlement.
« Je suis satisfaite qu’un grand nombre de membres, beaucoup plus de membres qu’en août, aient utilisé notre processus décisionnel et traditionnel axé sur le consensus pour dépasser les clivages et serrer les rangs », déclare Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich―Gulf Islands.
Adriane Carr, membre du PVC et conseillère municipale verte de Vancouver, a mis de l’avant une résolution d’urgence gagnante qui demande au gouvernement fédéral d’annuler sa décision d’approuver le prolongement de l’oléoduc Trans Mountain de Kinder Morgan et de la Ligne 3, de s’opposer à l’oléoduc Énergie Est et de s’orienter vers une économie à faible émission de carbone.
« Les Britanno-Colombiens ont été oubliés par le premier ministre, tandis qu’il clame faussement que nous avons besoin d’oléoducs pour exporter le bitume dilué, afin de stimuler notre économie. Nous devrions construire des raffineries en Alberta au lieu d’exporter des emplois bien payés à long terme tout en faisant courir des risques à nos océans », déclare Mme May.
Lorraine Rekmans, avocate d’Affaires autochtones du PVC et membre de la Première nation du Serpent, a adressé des remerciements émus aux membres qui ont approuvé à l’unanimité les modifications de la politique du Parti vert, qui incluaient le renoncement à la « Doctrine de la découverte », vieille de plusieurs siècles, qui a justifié la confiscation des terres indiennes par les puissances coloniales.
Les membres du Parti vert du Canada ont également décidé de rejeter la politique du mouvement Boycottage, désinvestissement et sanctions (BDS) adoptée en août à l’Assemblée 2016, et de la remplacer par un addenda relatif à la politique actuelle sur la solution des deux États promue dans la Vision verte.
Les textes complets de toutes les résolutions seront bientôt affichés sur partivert.ca.
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