Elizabeth May appuie les recommandations pour mettre fin aux violations des droits des enfants palestiniens

(OTTAWA) – La cheffe du Parti vert, Elizabeth May, appuie une recommandation voulant que le gouvernement canadien, avec des partenaires internationaux, nomme un envoyé spécial chargé de promouvoir les droits de la personne et de surveiller la situation des droits de la personne des enfants palestiniens vivant dans les territoires palestiniens et d’en faire rapport, en se référant aux normes du droit international et aux droits internationaux des enfants.

Du 30 mars au 6 avril, Mme May a participé à une mission d’étude en Palestine et en Israël avec 17 autres députés des cinq partis politiques canadiens représentés au Parlement. Durant la visite d’étude organisée par le Groupe d’amitié parlementaire Canada-Palestine, des manifestations ont eu lieu à la frontière et des tireurs d’élite israéliens ont tué des protestants palestiniens non armés.

Le rapport du groupe, publié ce mois-ci, condamne la violence dans les deux camps et plaide une solution pacifique reposant sur l’établissement de deux États. Les 15 députés signataires du rapport recommandent aussi que le gouvernement canadien « doit poursuivre et bonifier l’aide financière qu’il accorde à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNWRA) et être le fer de lance d’un effort des partenaires internationaux pour aider financièrement l’UNWRA ».

Enfin, le rapport recommande que « le gouvernement doit mobiliser tous les efforts diplomatiques disponibles, ce qui inclut les votes aux Nations Unies, afin de mettre fin à l’implantation de colonies de peuplement israéliennes dans les territoires palestiniens ».

« Notre mission d’étude des territoires occupés de Cisjordanie, d’Hébron, de Bethléem, de Ramallah et de Jérusalem s’est avérée un rappel tragique des violations routinières des droits de l’homme dont les Palestiniens et les Palestiniennes ont souffert pendant des décennies sous l’occupation militaire », a dit Mme May. «Cette crise humanitaire ne peut pas continuer. »

« On ne peut plus avoir confiance aux États-Unis de Donald Trump pour agir en tant qu’intermédiaire honnête dans ce conflit. Le Canada peut combler ce vide et protéger les valeurs qu’il défend. Le statu quo ne peut plus durer », a conclu Mme May.

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