Elizabeth May fait preuve de ”fermeté affectueuse" à l'égard du plan libéral de tarification du carbone

OTTAWA - La cheffe du Parti vert du Canada, Elizabeth May (députée de Saanich-Gulf Islands), a salué le plan de tarification du carbone présenté aujourd'hui par le premier ministre Justin Trudeau et la ministre de l'Environnement et des changements climatiques, Catherine McKenna. Elle affirme cependant qu'il ne faut pas s’arrêter là.

Elle stipule également que les Libéraux ont proposé le même modèle de taxe et de dividende sans incidence sur les revenus. Il s’agit de l'une des pierres angulaires de la politique climatique du Parti vert depuis de nombreuses années. "Il s'agit d'un premier pas très fondamental et je reconnais le travail acharné de la ministre McKenna. Toutefois, je ne peux qu'offrir une fermeté affectueuse", a déclaré Mme May. "C'est à peu près la moitié de ce qui doit être fait."

Elle a déclaré que les orientations d'action fondées sur des données probantes sont arrivées il y a deux semaines dans le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations Unies. "Nous disposons de 12 ans et il s’agit de notre dernière chance, affirme Mme May. "Nous n’avons pas de temps pour la procrastination. Pour éviter des résultats catastrophiques, nous devons réduire les émissions de gaz à effet de serre à 45 % des niveaux de 2010 d'ici 2030. Pour y parvenir, il est impératif que nous fassions preuve de leadership et nous devons accélérer la poursuite de notre objectif avant la réunion sur le climat de décembre."

Mme May a tracé la voie qui mènera à cet objectif. "Une tarification adéquate du carbone constitue un bon début, mais nous devons éliminer complètement l'utilisation des combustibles fossiles, en particulier dans la production d'électricité. Le gouvernement fédéral devrait promouvoir les énergies renouvelables et offrir des incitatifs aux Canadiens pour qu'ils rénovent leurs maisons ; en commençant par éliminer les tarifs sur les panneaux solaires, par exemple."

"Nous devons aussi parler aux municipalités. Depuis le début du siècle, les villes et les villages agissent à titre de chefs de file dans la mise en œuvre de mesures climatiques efficaces. Les gestes quotidiens des Canadiens, comme planter des arbres par exemple, aident beaucoup."

"Sur la scène internationale, la ministre McKenna doit retrouver sa capacité de leadership et mettre une fois de plus le Canada à l'avant-garde des pays industrialisés en ce qui concerne l'atteinte des objectifs climatiques. Si nous prenons les devants, d'autres suivront.

"Lors des dernières négociations de Copenhague, les délégués d'Afrique et des Caraïbes sont sortis des négociations en scandant : " 1,5 pour rester en vie ". Les parlementaires devraient épingler ce mantra sur le mur de leur bureau pour se souvenir de l'importance du travail qui les attend."

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