OTTAWA -- La chef du Parti vert, Elizabeth May, a déclaré aujourd'hui qu'elle accepte les principales conclusions de l'enquête sur la disparition et le meurtre d'une femme autochtone, notamment que les répercussions continues du colonialisme constituent un génocide.
« Nous avons besoin d'un changement fondamental et ce changement doit commencer avec dignité pour tous les peuples autochtones », a déclaré Mme May. « Chaque Canadien a un rôle à jouer dans la mise en œuvre des recommandations de l'enquête ».
Le rapport final, publié aujourd'hui, contient plus de 200 recommandations, y compris un appel aux gouvernements et à la police pour qu'ils élaborent une réponse efficace à la traite des personnes, à l'exploitation sexuelle et à la violence.
« Cela signifie le respect, la fin des politiques d'assimilation et un appui solide à la santé et à l'éducation dans les réserves et hors réserve. Cela signifie mettre fin à la pauvreté au Canada avec un revenu minimum garanti. »
Lorraine Rekmans, porte-parole du Parti vert en matière d'affaires autochtones, a déclaré : « L'autonomisation des femmes, des filles et des personnes de sexe différent doit constituer une priorité pour tout gouvernement afin d'assurer la fin de ces horreurs. Nous devons investir dans la guérison du traumatisme et dans l'autonomisation des femmes pour qu'elles puissent aller de l'avant. Ces recommandations doivent être mises en oeuvre pour envoyer des signifier clairement que nous trouvons tous cette situation intolérable. »
Mme May a affirmé qu'elle lirait le rapport de 1 200 pages de l'enquête et elle exhorte tous les Canadiens à faire de même. « J'espère que ce rapport nous aidera à comprendre que les questions qui touchent les peuples autochtones du Canada sont complexes et ne peuvent être abordées sans la pleine reconnaissance de la violence terrible de siècles d'attaques contre leurs cultures et valeurs traditionnelles. »
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