Le Parti vert reconnaît l'importance du Nord canadien et propose une stratégie pour mettre en valeur ses ressources tout en protégeant son paysage unique. Le Nord canadien se réchauffe deux fois plus vite que le reste du pays et subit déjà d'importants changements environnementaux, notamment la fonte du pergélisol et la disparition de la glace de mer.
« Nous sommes en première ligne dans la lutte contre les changements climatiques », a déclaré Lenore Morrris, candidate du Parti vert du Yukon. « Nous en voyons les effets tous les jours. Nous devons envoyer des Verts à Ottawa pour mettre en oeuvre un véritable plan climatique qui aidera les habitants du Nord à s'adapter aux changements. »
Le Parti vert s'engage à aider le Nord à produire davantage d'aliments en appuyant les initiatives alimentaires locales tout en veillant à ce que le prix des aliments et des produits essentiels soit abordable pour tous les résidants du Nord. Le coût de l'énergie dans le Nord sera abordé en aidant toutes les collectivités à faire la transition vers l'énergie renouvelable. Un fonds spécial sera créé pour aider les collectivités éloignées à se débarrasser de leurs génératrices diesel.
« Nous aiderons tous les propriétaires, les administrations locales et les entreprises du Nord à installer la technologie la plus efficace pour réduire considérablement la quantité d'énergie nécessaire pour chauffer et éclairer nos maisons », a déclaré Paul Falvo, candidat du Parti vert dans les Territoires du Nord-Ouest. « Nous nous appuierons sur le savoir et la science autochtones pour protéger les territoires de chasse, les écosystèmes et les zones marines fragiles. »
La disparition de la glace de mer placera le Nord canadien au centre de l'intérêt international croissant et des pressions exercées par d'autres pays à mesure que les voies maritimes s'ouvriront et que les ressources deviendront plus accessibles. Les Verts fourniront à nos militaires les navires, les aéronefs et la formation dont ils ont besoin pour patrouiller dans le Nord et protéger notre souveraineté.
« Les Verts n'ont pas toutes les réponses, mais nous avons un avantage sur les autres partis », a déclaré Douglas Roy, le candidat vert au Nunavut. « Nous sommes à l'écoute des populations locales et travaillons avec elles pour identifier les meilleures solutions. Ensuite, nous irons à Ottawa et nous nous battrons pour ce qu'il y a de mieux pour le Nord. »
Pour de plus amples renseignements, voir les points saillants de la Stratégie pour le Nord du Parti vert (ci-dessous).
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Rosie Emery
Attachée de presse
613-562-4916 poste 206
rosie.emery@partivert.ca
Dans le cadre de sa Stratégie pour le Nord, un gouvernement s’engage à :
- Reconnaître et respecter le fait que notre souveraineté dans l'Arctique est déjà établie par la présence de Canadiens et de Canadiennes dans le Nord, y compris l'utilisation et l'occupation continues des terres et des eaux arctiques par les peuples autochtones.
- Renforcer la souveraineté du Canada dans l'Arctique par le développement de l'infrastructure communautaire, des projets régionaux de durabilité, la recherche nordique, la culture nordique et d'autres activités socio-économiques régionales plutôt que par la présence militaire.
- Reconnaître la souveraineté des Inuits sur l'Arctique. Respecter l'esprit et l'intention des accords sur les revendications territoriales et faire respecter la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
- Accroître le financement de la recherche dans l'Arctique, y compris le soutien et la reconnaissance des connaissances traditionnelles, particulièrement essentielles à la lumière de la menace croissante des changements climatiques.
- Améliorer et accroître la surveillance des aliments autochtones (p. ex. caribou, saumon, etc.) afin de s'assurer que les Inuits et les Premières Nations, en particulier les femmes enceintes et les mères allaitantes, ne soient pas surexposés aux polluants organiques persistants et aux métaux lourds qui s'accumulent dans la chaîne alimentaire mondiale et dans les bassins à des niveaux élevés dans l'Arctique. Travailler à l'élaboration de programmes d'éducation communautaires axés sur la collaboration afin de promouvoir la consommation d'aliments moins toxiques.
- S'attaquer aux problèmes de sécurité alimentaire et aux prix élevés inacceptables des aliments pour les résidants du Nord canadien.
- Investir dans des sources d'énergie renouvelables locales afin d'éviter la dépendance à l'égard du diesel importé, très coûteux et polluant.
- Appuyer la formation et l'équipement des patrouilleurs canadiens, dont bon nombre sont des Inuits et des membres des Premières nations qui vivent dans le Nord et qui sont des experts chevronnés en survie sur terre et en mer afin de constituer l'épine dorsale du soutien d'urgence dans l'Arctique.
- Mettre en service un brise-glace de classe supérieure, capable d'effectuer des opérations de sauvetage avec n'importe quelle profondeur de glace probable.
- Élaborer une stratégie globale de gestion des déchets à l'échelle de l'Arctique qui traite de questions comme le déversement des déchets dans l'eau et le brûlage à ciel ouvert sur terre et qui intègre les stratégies de gestion des déchets communautaires, miniers, de pêche, touristiques, maritimes et militaires.
- Établir, en partenariat avec les peuples autochtones, des aires protégées - terrestres, marines et glaciaires - dans un réseau écologiquement représentatif dans les trois territoires du Nord.
- Rétablir le poste d'ambassadeur auprès du Nord circumpolaire.
- Étendre la souveraineté du Canada sur les ressources sous-marines de l'Arctique au moyen d'une soumission à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. Engager les Canadiens et les Canadiennes dans une discussion ouverte pour créer un plan de développement et de protection pour tout nouveau territoire sous-marin et inclure dans cette discussion les voix du Nord.
- Préconiser que le Conseil de l'Arctique soit le principal forum de règlement diplomatique des différends territoriaux dans l'Arctique et de négociation des traités multilatéraux, permettant ainsi la participation officielle des dirigeants territoriaux et autochtones.
- Chercher à conclure un traité maritime multilatéral constructif dans l'Arctique, négocié par l'entremise du Conseil de l'Arctique, pour réglementer toutes les activités maritimes dans l'Arctique, à l'exception des activités autochtones traditionnelles, afin de préserver la santé et le bien-être de l'écosystème arctique et de ses habitants nordiques.
- Promouvoir la création d'une zone de protection de l'Arctique reconnue à l'échelle internationale où aucune exploration minière ne sera permise par un pays, à l'instar de la zone de protection de l'Antarctique reconnue à l'échelle internationale.