La chef du Parti vert Annamie Paul se prononce sur la réunion à venir entre le président Biden et le premier ministre Trudeau

OTTAWA — À la veille de la première rencontre entre le président Joe Biden et le premier ministre Justin Trudeau, le Parti vert du Canada espère que les États-Unis deviendront un véritable partenaire pour faire face aux problèmes les plus urgents de notre époque.

Le premier ministre devrait profiter de sa rencontre avec le président pour discuter des sujets clés suivants :

  • Concept d'ajustements pour le carbone à la frontière Canada – États-Unis – l’établissement d’un tel concept inciterait d'autres pays à adopter des politiques fortes de réduction des émissions de gaz à effet de serre et, par le fait même, à renforcer la compétitivité des entreprises canadiennes et américaines.
  • Amélioration des objectifs climatiques – le retour des États-Unis dans l'accord de Paris devrait permettre à nos deux pays de s'engager conjointement à fixer et à atteindre d'ici 2030 une réduction de 60 % des émissions de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux de 2005, en se dotant d'objectifs contraignants et des mécanismes de responsabilité.
  • Énergie renouvelable transfrontalière – la relance verte après la pandémie est l'occasion pour le Canada et les États-Unis de moderniser leur infrastructure énergétique commune par des investissements dans un réseau transfrontalier d'énergies renouvelables à 100 %.
  • Changement climatique en tant que menace pour la sécurité nationale – le Canada peut annoncer qu'il se joindra aux États-Unis pour reconnaître la crise climatique comme une menace pour la sécurité nationale et nommer son propre ministre chargé des questions climatiques comme homologue à l'envoyé spécial John Kerry. 
  • Interdiction de la fracturation - Le président Biden et le premier ministre sont tous deux favorables à la fracturation hydraulique (fracturation). Aujourd'hui, ils peuvent se mettre d'accord pour interdire cette pratique dangereuse et polluante.

« Nous espérons que le premier ministre en profitera pour comprendre pourquoi le président Joe Biden a estimé qu'il était important de nommer un coordonnateur national de la COVID-19 et de créer une stratégie nationale concertée en réaction à la pandémie – ce qui, selon le Parti vert du Canada, serait bénéfique pour le pays et nous fait justement défaut en ce moment », affirme la chef du Parti vert, Annamie Paul.

Mme Paul poursuit : « Cette rencontre offre également une bonne occasion d'établir un programme ambitieux pour la protection des droits de la personne. Un génocide est perpétré contre les Ouïgours et d'autres minorités musulmanes par le gouvernement chinois. Le premier ministre devrait chercher à comprendre pourquoi le secrétaire d'État du président Joe Biden l'a défini comme un génocide et s'engager avec le président à convoquer la communauté internationale dès que possible en vue d'élaborer une réponse coordonnée. Nous devons également solliciter le soutien du président pour aider à obtenir la libération de Michael Kovrig et Michael Spavor, qui sont détenus arbitrairement depuis plus de deux ans. »

Mme Paul conclut que la première rencontre Biden-Trudeau offre une excellente opportunité de redéfinir les relations entre le Canada et les États-Unis. « Le premier ministre devrait chercher à égaler le leadership décisif du président sur la crise climatique et ses idées politiques progressistes. Nous avons la possibilité de tracer une nouvelle orientation et cela commence avec cette rencontre », déclare-t-elle.

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