Les verts demandent au fédéral de décriminaliser la possession d'opioïdes et d'autres drogues illicites avant la fête du Canada

OTTAWA — Le Parti vert du Canada demande au gouvernement fédéral de sauver des vies en agissant sans plus tarder pour décriminaliser la possession d'opioïdes et d'autres drogues illicites et créer un programme national d'approvisionnement sécuritaire. Un récent rapport (en anglais) commandé par plusieurs organismes de santé ontariens de premier plan a révélé que les décès liés aux opioïdes ont atteint un niveau record au Canada.

« Notre parti a été le premier à se prononcer en faveur de la décriminalisation parce que nous savions que cela aiderait à sauver des vies », affirme la chef du Parti vert, Annamie Paul. « Et nous le savions parce que nous avons écouté les promoteurs de la santé, les intervenants auprès des toxicomanes, les coroners, l'Association canadienne des chefs de police et les milliers de familles dévastées par la perte d'êtres chers.

» Notre plateforme de 2019 demandait non seulement la décriminalisation, mais aussi à la création d'un approvisionnement national sûr en drogues de prédilection. Ces deux éléments sont essentiels pour prévenir les cas d'empoisonnements toxiques liés aux opioïdes et aux drogues, ce qui est maintenant devenu une épidémie dans la foulée de la pandémie de COVID-19. Les chiffres racontent une histoire tragique.

» Qu’attend-on pour régler cette question? Nous savons que le coroner en chef et le gouvernement de la Colombie-Britannique ont déjà demandé au gouvernement fédéral une exemption en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances afin de sauver des vies dans cette province. Tout ce qui manque, c'est le leadership fédéral. »

Mme Paul déclare que chaque communauté du Canada étant touchée par cette épidémie dévastatrice, le Parti vert réclame :

  • la décriminalisation immédiate de la possession de petites quantités de drogues illicites avant l’ajournement des travaux parlementaires pour l'été;
  • la mise en application, le plus rapidement possible, d'un plan coordonné avec les provinces pour offrir un programme national d'approvisionnement sûr.

« C’est ce qui doit être faites pour éviter d'autres pertes de vie inutiles », assure Mme Paul. « Lundi, nous lancerons une campagne nationale pour réclamer ces deux éléments qui peuvent véritablement enrayer l'épidémie. La crise des opioïdes n’est pas un enjeu criminel. C’est un problème de santé et, en l’abordant comme tel, nous pouvons commencer à nous attaquer aux causes sous-jacentes et empêcher cette tragédie nationale d'empirer. »

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