Le Parti vert du Canada appelle à un effort diplomatique plus important pour résoudre la crise en Ukraine

OTTAWA - Se disant alarmé par l'escalade des tensions en Ukraine, le Parti vert du Canada demande au gouvernement canadien de jouer un rôle plus actif dans un effort diplomatique élargi en vue d'un cessez-le-feu permanent dans les zones de conflit de l'est de l'Ukraine.

« Nous devons explorer toutes les avenues possibles pour faire en sorte que l'agression russe ne déclenche pas une réponse militaire de l'OTAN », a déclaré le chef intérimaire du Parti vert, Amita Kuttner. « Il n'y a pas de victoire possible avec un conflit armé. Toute action militaire de la Russie doit être accompagnée d'une série de sanctions punitives et d'autres mesures économiques. »

Le Parti vert appuie les réponses non violentes et fermes aux agressions militaires et aux violations des droits de la personne. Il s'oppose fermement à toute participation militaire canadienne en Ukraine et à l'exportation d'armes vers cette zone de conflit.

M. Kuttner a déclaré que le Canada devrait continuer à soutenir le renforcement de la société civile et des institutions démocratiques de l'Ukraine et la formation de ses forces de police civile. « L'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine doivent être respectées et sa population doit pouvoir gérer son avenir sans ingérence étrangère », a-t-il déclaré. 

« Les États-Unis ont joué un rôle clé lors de la révolution de la dignité ou de Maïdan en 2014, soutenant efficacement la destitution du président démocratiquement élu Viktor Ianoukovitch. Depuis lors, la Russie a annexé la Crimée et fomenté une insurrection violente dans les régions russophones de l'Ukraine. »

Le Parti vert appelle à une approche différente pour assurer la paix et la sécurité de tous les États européens. Les négociations allemandes d'unification entre les États-Unis et l'Union soviétique ont abouti à la promesse que les forces et les missiles de l'OTAN ne seraient pas stationnés dans l'est de l'Allemagne et que l'OTAN ne s'étendrait pas « d'un pouce de plus ». Si cette promesse était spécifique à l'Allemagne, l'esprit et l'intention étaient que l'OTAN ne s'étende pas vers l'est.

Lorsque le Pacte de Varsovie a été dissous, l'OTAN aurait dû suivre le mouvement, laissant place à un nouveau modèle de paix et de sécurité en Europe qui exclut les deux superpuissances. Au lieu de cela, l'OTAN comprend aujourd'hui dix anciens pays du Pacte de Varsovie et quatre anciennes républiques yougoslaves, encerclant de fait la Russie sur sa frontière occidentale.  

Cette expansion, associée aux interventions de l'OTAN au Moyen-Orient, a renforcé la thèse du président Valdimir Poutine selon laquelle la Russie doit prendre des contre-mesures fortes pour protéger sa sécurité et sa souveraineté.

Face à la menace croissante de la crise climatique, la communauté internationale ne doit pas perdre de temps et d'efforts dans les ambitions néo-impériales et l'expansionnisme militaire. Il est temps de mettre de côté ces conflits, de créer des solutions diplomatiques et de travailler collectivement pour faire face à la crise existentielle qui nous affecte tous.

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John Chenery
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