Les Verts fédéraux et provinciaux unissent leurs forces pour demander au premier ministre Houston de soutenir le projet de loi C-226 sur le racisme environnemental d'Elizabeth May

Les Verts fédéraux et provinciaux unissent leurs forces pour demander au premier ministre Houston de soutenir le projet de loi C-226 sur le racisme environnemental d'Elizabeth May

HALIFAX - Le Parti vert de la Nouvelle-Écosse et le Parti vert du Canada ont uni leurs forces aujourd'hui pour demander au premier ministre de la Nouvelle-Écosse Tim Houston de contribuer à mettre fin au racisme environnemental, non seulement ici, mais partout au pays. 

Mettre fin au racisme environnemental, c'est-à-dire à l'emplacement disproportionné de sites polluants ou dangereux près des communautés autochtones, racialisées ou autres communautés marginalisées, est au cœur du projet de loi C-226 qui a été présenté par la chef parlementaire du Parti vert Elizabeth May lors de la dernière session du Parlement. 

Ce projet de loi vise à élaborer une stratégie nationale d'évaluation, de prévention et de traitement du racisme environnemental. Le chef intérimaire du PVC Amita Kuttner s'est joint au chef du Parti vert de la Nouvelle-Écosse Anthony Edmonds,à Halifax aujourd'hui pour attirer l'attention sur cette question que la population locale connaît si bien. 

Le projet de loi C-226 fait suite à un projet de loi similaire, le projet de loi C-230, qui avait été présenté en 2020 par la députée libérale de l'époque, Lenore Zann. Le 22 juin, le projet de loi C-226 a passé la deuxième lecture et aura besoin d'un large soutien à la Chambre des communes.

Le chef intérimaire du Parti vert Amita Kuttner estime que le racisme environnemental est un problème auquel il faut s’attaquer de toute urgence : « Pour de nombreuses raisons, les communautés marginalisées sont les premières à ressentir les effets du changement climatique et de la destruction de l'environnement. Il est plus que nécessaire de s'attaquer directement au racisme environnemental, tant dans le passé que dans le présent, et de travailler avec diligence pour prévenir les cas à venir. » 

Le chef du Parti vert de la Nouvelle-Écosse Anthony Edmonds estime qu'il s'agit d'une question qui transcende la politique : « Lenore Zann voyait le racisme environnemental comme un problème à la fois rural et urbain. Pour le Dr Ingrid Waldron, il s'agissait d'un problème de santé et d'environnement. Pour moi, c'est une question qui doit être au-dessus de la politique. L'air et l'eau propres ne sont pas seulement fondamentaux pour notre santé, ils sont un droit de naissance. En mettant un terme au racisme environnemental, nous défendons notre droit de naissance, ce qui signifie un meilleur avenir pour nous tous. »

Le Parti vert de la Nouvelle-Écosse demande au premier ministre Tim Houston de se prononcer en faveur du projet de loi C-226, dans l'esprit du projet de loi 57 de son propre gouvernement, le Environmental Goals and Climate Change Reduction Act. Cette loi comprenait un amendement de l'opposition visant à établir un comité sur le racisme environnemental d'ici la fin de l'année. Travailler de concert avec le gouvernement fédéral pour lutter contre le racisme environnemental pourrait donner de meilleurs résultats pour la population.

Le racisme environnemental a touché un certain nombre de communautés en Nouvelle-Écosse, dont beaucoup ont été largement cataloguées par le projet ENRICH. Le livre du Dr Ingrid Waldron, There's Something In The Water, a attiré l'attention sur une partie tragique du bilan de la Nouvelle-Écosse dans ce domaine. Le livre de Waldron et le film documentaire qu'il a inspiré, réalisé par Elliot Page et Ian Daniel, racontent l'histoire de communautés comme Shelburne, où l'eau peut être impropre même à la baignade.

« Il est temps pour tous les ordres de gouvernement de faire passer les gens et la planète avant la politique et de travailler ensemble pour mettre fin au racisme environnemental et créer un avenir viable pour tout le monde. » 

Elizabeth May voit ce soutien d'un bon œil : « Comme le premier ministre Houston semble mettre le "progressiste" dans progressiste-conservateur, j'apprécie vraiment tout soutien. Chaque conservateur de la Nouvelle-Écosse, en fait chaque député conservateur au Parlement, a voté contre le projet de loi C-226. La lutte pour la justice environnementale ne doit pas être partisane. Alors que l'entreprise Northern Pulp, qui contrevient aux droits environnementaux, se bat contre la Nouvelle-Écosse devant les tribunaux, essayant de réclamer des centaines de millions de dollars en dommages, prenons position. La pollution toxique de la Première Nation de Pictou Landing ne doit pas être oubliée. Nous avons besoin de C-226 et de la justice environnementale. »

Pour de plus amples informations ou pour organiser une entrevue, contactez :

Anthony Edmonds             

Chef du Parti vert de la Nouvelle Écosse

anthony.edmonds@greenpartyns.ca

902-293-1568             

---

Fabrice Lachance Nové

Attaché de presse – Parti vert du Canada

fabrice.lachance@partivert.ca

1-514-463-0021