(OTTAWA) – En réponse à l’annonce faite aujourd’hui que le gouvernement demandera une prolongation du délai fixé par la Cour suprême dans l’affaire Carter c. Canada, Elizabeth May a fait la déclaration suivante :
« Lorsque la Cour suprême a déclaré que l’interdiction de l’aide à la mort viole « la vie, la liberté et la sécurité de la personne » des Canadiens, elle a accordé une année au Parlement pour élaborer une réponse. Que le gouvernement précédent ait négligé son obligation d’agir n’est pas une excuse pour laisser les Canadiens souffrir, les privant de leur Charte des droits. Nous avons déjà constaté que l’inaction du Parlement a paralysé l’action provinciale – retarder encore la réponse d’un autre six mois serait intolérable pour les droits constitutionnels de tous les Canadiens.
La décision Carter ne crée pas un vide. Elle a établi les conditions très claires des circonstances où l’accès devrait être accordé. Nous pouvons faire confiance à nos médecins de les respecter comme nous leur faisons confiance pour nous aider à prendre des importantes tous les jours.
J’espère que la Cour suprême refusera cette demande. Dans le cas où elle l’accepte, j’espère qu’elle inclura des mécanismes rigoureux pour un accès provisoire. »