(OTTAWA) – La Journée nationale de commémoration et d'action contre la violence faite aux femmes souligne l’anniversaire des meurtres de 14 femmes commis en 1989 à l’École polytechnique de Montréal. Aujourd’hui, le Parti vert du Canada commémore ces vies et la vie de toutes les femmes qui sont mortes à la suite d’un acte de violence sexiste.
« C’est maintenant le moment d’agir; la violence sexiste n’est pas seulement un enjeu des femmes, cela nous concerne tous. Je vous encourage tous et toutes à dénoncer la violence dans votre collectivité et à promouvoir l’égalité économique et politique des femmes », a déclaré Elizabeth May, chef du Parti vert et députée de Saanich - Gulf Islands.
Mme May a ajouté : « Selon Condition féminine Canada, les femmes sont onze fois plus susceptibles que les hommes d’être victimes d’agressions sexuelles. De plus, nous savons que plus de 1 200 femmes et filles autochtones ont été assassinées ou ont disparu au Canada au cours des dernières décennies, un nombre effarant qui renforce les causes systémiques de cette crise ».
« Dans un rapport interne préparé par Condition féminine Canada qui a été obtenu par CBC News en vertu de la Loi sur l’accès à l’information et qui a été rendu public durant la période électorale, la violence envers les femmes est en hausse. Que ce soit sur les campus universitaires où les nouvelles récentes sont très troublantes ou la preuve que des tueurs en série ciblent les femmes autochtones, l’acceptation de commentaires sexistes, particulièrement dans les médias sociaux, nous devons tous et toutes faire notre part en les dénonçant et en demandant que nous prenions au sérieux le problème de la de violence envers les femmes. Nous avons besoin d’une stratégie nationale pour mettre un terme à la violence envers les femmes. »
Le Pari vert encourage l’élaboration de meilleurs politiques et de meilleurs programmes pour combattre le sexisme partout dans la société et soutient pleinement le lancement d’une enquête sur les femmes autochtones disparues et assassinées. « Ceci est une tragédie qui dure depuis trop longtemps et nous nous réjouissons que la nouvelle administration se soit engagée à mettre sur pied l’enquête qui n’a que trop tardé sur les femmes autochtones disparues et assassinées », a conclu Mme May.