Les « Panama Papers » démontrent que l’évasion fiscale des cols blancs se poursuit sans susciter de mesures gouvernementales efficaces

(OTTAWA) - Le Parti vert du Canada réitère sa demande de mesures efficaces contre les fraudeurs fiscaux canadiens et les pays qui servent de paradis fiscaux, à la lumière des documents sortis de Mossack Fonseca, un cabinet d’avocats du Panama reconnu à l’échelle internationale pour sa création de sociétés fictives.

« Le Parti vert a été le premier parti à condamner l’Accord de libre-échange Canada-Panama à courte vue qui, en 2012, a donné au Panama toute latitude de commercer avec notre pays sans exiger aucune réforme pour régler son statut de paradis fiscal notoire, déclare Elizabeth May, chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich ― Gulf Islands.

« Les ‘Panama Papers’ nous en révèlent maintenant plus que l’Organisation de coopération et de développement économique nous en dit depuis des années : que le système bancaire laxiste du Panama sert à cacher la valeur des fraudes fiscales dans le monde entier. Le Canada doit calculer son ‘écart fiscal’ et réformer le système fiscal de façon à ce que les plus riches payent leur juste part. Plus d’excuses, » déclare Mme May.

Ken Melamed, porte-parole du Parti vert en matière de finances, déclare : « L’une des découvertes qui choquent le plus les Canadiens dans le scandale des ‘Panama Papers’ est que plusieurs de ces évasions fiscales pourraient même ne pas être illégales. L’Agence du revenu du Canada perd des milliards de dollars par année en raison de ces pratiques déloyales, et il est plus que temps d’y mettre fin. Chacun devrait payer sa juste part pour maintenir la qualité de vie que tous les Canadiens méritent. »

Mme May a déjà accusé l’ancienne administration d’avoir échoué à régler cette question de paradis fiscal avec le Panama. En 2012, elle s’est exprimée contre l’Accord de libre-échange Canada-Panama à la Chambre des communes :

« Selon l’Organisation de coopération et de développement économique, après examen du fonctionnement du Panama comme paradis fiscal, il ressort comme l’une des 26 compétences dans le monde qui n’a pas encore tenu sa promesse de 2002 de fournir des renseignements sur le partage fiscal. Cela permettrait de mieux comprendre comment un pays peut inéquitablement et illégalement abriter des revenus et des richesses de façon à ce que le pays d’origine ne puisse les imposer proprement. L’accord commercial avec le Panama ne traite malheureusement d’aucune de ces questions. »

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