Journée mondiale des réfugiés

OTTAWA – En ce 20 juin, c’est avec beaucoup d’amertume que le Parti vert du Canada souligne la Journée mondiale des réfugiés après l’adoption par le gouvernement fédéral du projet de loi C‑31, au détriment des réfugiés en quête d’une nouvelle vie au Canada.

« Le thème de la Journée mondiale des réfugiés pour l’année 2012 est "Les réfugiés n’ont pas le choix. Vous, oui." Les conservateurs de Harper avaient le choix; ils ont choisi d'adopter un projet de loi qui avalisera la détention des hommes, femmes et enfants de plus de 16 ans arrivés au pays d’une manière jugée "irrégulière", et ce,  jusqu’à un an », a dénoncé la chef des verts et députée de Saanich—Gulf Islands, Elizabeth May.

Le spectre de millions de réfugiés environnementaux est une réalité bien triste et imminente. Déjà, le rapport Tendances mondiales en 2011 du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés révèle qu’avec 800 000 nouveaux réfugiés, la planète a atteint un sommet depuis le début du siècle.

Les réfugiés doivent surmonter des obstacles inimaginables pour avoir la chance de donner un avenir meilleur à leur famille. Le Canada a toujours figuré parmi les terres d’accueil les plus convoitées et les plus hospitalières. Malheureusement, tout cela est en train de changer.

« Le Canada devrait préserver notre tradition et continuer d’accueillir les gens dans le besoin. Au lieu de cela, les conservateurs de Harper créent un système discriminatoire à deux vitesses, en plus d’accorder au ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration un pouvoir discrétionnaire pour désigner les pays dont les ressortissants pourront bénéficier d’un traitement accéléré, ce qui rend le système vulnérable aux pressions étrangères », a dit May.

Le 18 juin, des rassemblements ont eu lieu partout au pays pour manifester contre les compressions draconiennes réalisées dans les soins de santé aux réfugiés par les conservateurs de Harper.

« Le Jour du Canada, de nombreux réfugiés en quête d’une nouvelle vie au Canada seront laissés sans couverture médicale adéquate, sans vaccins, sans les médicaments dont ils ont besoin, sans soins prénataux et, dans certains cas, sans accès aux procédures médicales nécessaires à leur survie. Ce n’est pas ce à quoi on pourrait s’attendre du Canada », a déploré May.

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 Renseignements :
Debra Eindiguer
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