(VANCOUVER) – Aujourd'hui à Vancouver, l’écologiste David Suzuki, le grand chef Stewart Phillip, président de l’Union des chefs indiens de la Colombie-Britannique (UBCIC), et Elizabeth May, cheffe du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands, se sont réunis pour demander à Justin Trudeau de respecter sa promesse de restaurer les mesures de protection de l'environnement.
« Le processus d’évaluation environnementale est en panne au Canada, un état de fait qui a été confirmé par des groupes d’experts et des comités parlementaires au cours des deux dernières années, a dit Mme May. L’effet destructeur des projets de loi omnibus C-38 et C-45 de Stephen Harper a créé ce gâchis. Nous pressons maintenant les libéraux d'honorer leur promesse et de présenter cet automne un projet de loi audacieux qui redéfinira le concept d'évaluation environnementale pour la prochaine génération.
Aujourd'hui, des environnementalistes et des Premières Nations demandent la réinitialisation totale de l’Office national de l'énergie (ONÉ) et une refonte complète de la Loi sur la protection de la navigation afin de rétablir des mesures de protection automatiques pour l’ensemble des voies navigables, a-t-elle ajouté.
Je partage également les préoccupations des Nations autochtones quant au manque de consultation sur les enjeux affectant leurs droits, notamment la question cruciale de la navigation sur les rivières et ruisseaux sauvages, a expliqué Mme May. Si les libéraux ne corrigent pas le tir maintenant, les changements dévastateurs engendrés par C-38 et C-45 vont essentiellement demeurer en place. Ils doivent immédiatement s’activer et réformer le processus d'évaluation environnementale s’appliquant au Canada, tel que cela a été promis. »
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Contexte
Le gouvernement libéral a dévoilé un document de travail de 23 pages, à la fin juin, qui laisse entrevoir un recul sur la question des réformes environnementales promises. Le contenu du document nous permet de conclure que les libéraux envisagent, entre autres, de :
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rejeter les recommandations des groupes d'experts qui se sont penchés sur l’ONÉ et les processus d’évaluation environnementale. Le panel dédié à l’évaluation environnementale a conseillé vivement que les évaluations des incidences soient réalisées par un organisme unique et quasi judiciaire. Ce n'est que depuis la mise en vigueur du projet de loi omnibus C-38, en 2012, que l’ONÉ, la Commission canadienne de sûreté nucléaire et les offices des hydrocarbures extracôtiers ont le mandat de procéder à des évaluations environnementales. Le document de travail confirme l'établissement des changements introduits par Stephen Harper qui permettent à ces organismes de régulation énergétique de réaliser ces évaluations.
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laisser tomber totalement les exigences en matière de développement durable - le terme n'apparaît même pas une seule fois dans le document.
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maintenir la destruction de la Loi sur la protection des eaux navigables, en transférant à d’autres autorités la responsabilité de restaurer au cas par cas la protection assurée par la Loi, une voie navigable à la fois.
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