Elizabeth May à Comox pour appuyer le Registre des personnes disparues

COMOX, C.-B. – La chef du Parti vert du Canada Elizabeth May est à Comox en C.-B. demain pour participer à un événement en faveur de la «Loi Lindsey» et pour appuyer les familles de personnes disparues.

Lindsey Nicholls n’avait que 14 ans au moment de sa disparition à Comox Valley. La longue fin de semaine d’août marque le 20ème anniversaire de son absence. La mère de Lindsey, Judy Peterson, de Sidney en C.-B., est aujourd’hui une militante acharnée pour la création d’un Registre national des personnes disparues et des restes humains. 

« La proposition de Judy est importante. La création d’un Registre national des personnes disparues et des restes humains au sein de la Banque nationale de données génétiques permettrait de fournir les réponses qui font cruellement défaut aux familles des enfants disparus et de rendre justice aux victimes », a déclaré la chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands, Mme Elizabeth May.

Le projet de loi autoriserait la collecte d’échantillons d’ADN de personnes disparues ou de membres de leur famille pour les comparer aux échantillons d’ADN prélevés sur les scènes de crime et sur les restes humains non identifiés.

Plus de 15 000 échantillons d’ADN non identifiés prélevés sur des scènes de crime pourraient ainsi fournir des indices ou des réponses sur le sort de 7000 personnes disparues au Canada. À l’heure actuelle, les familles sont incapables de fournir un échantillon d’ADN pour la banque de données nationale, en dépit du fait que ces échantillons pourraient vraisemblablement mener à l’identification de restes humains non identifiés.

« Les limites de la loi actuelle font en sorte que l’ADN d’une personne disparue pourrait avoir été recueilli sur la scène d’un crime quelque part, ou que ses restes pourraient se trouver dans le bureau d’un coroner, et que la famille n’aurait aucun moyen de le savoir, puisqu’il n’est pas possible de comparer les preuves contenues dans la banque de données aux échantillons d’ADN des personnes disparues ou de membres de leur famille. Il faut absolument remédier à cela il faut le faire avec une loi », a déclaré Mme May.

« Nous devons absolument explorer toutes les avenues qui s’offrent à nous grâce à l’ADN obtenu à des fins d’identification en vue d’élucider le sort des personnes disparues », a conclu Mme May. 

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Renseignements :
Stéphane Vigneault
Communications Coordinator, Parti vert du Canada
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