OTTAWA - La biodiversité est le thème de la Journée mondiale de l'environnement des Nations unies en 2020. « Avec un million d'espèces végétales et animales en voie d'extinction, il n'y a jamais eu de moment plus important pour se concentrer sur la question de la biodiversité », a déclaré Inger Andersen, directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l'environnement.
Une étude récente publiée dans la revue Nature met en garde contre le fait que si la plupart des espèces peuvent survivre au réchauffement climatique à court terme, beaucoup ne pourront pas supporter des températures plus élevées à long terme, ce qui impliquerait l'effondrement soudain des écosystèmes.
« La plupart des Canadiens et des Canadiennes acceptent maintenant la science du changement climatique, mais l'effondrement de la biodiversité n'est pas aussi bien compris » a déclaré Paul Manly (député de la circonscription de Nanaimo-Ladysmith). « Les scientifiques nous avertissent que nous traversons actuellement la sixième extinction massive. La dernière remonte à 65 millions d'années. L'activité humaine est la cause de l'extinction massive actuelle et est également à l'origine des changements climatiques. Le réchauffement climatique accélère la crise de la biodiversité. Ces menaces sont étroitement liées. »
« L'extinction des espèces et la dégradation des écosystèmes constituent une menace aussi importante que le changement climatique. Nous dépendons des fonctions du monde naturel pour polliniser nos cultures et purifier l'air que nous respirons. La biodiversité est notre fondement. Si nous ignorons les dommages, ce fondement s'effondrera. »
En 2018, le Cercle autochtone d’experts a publié un rapport et des recommandations : Nous nous levons ensemble, pour atteindre la cible 1 du Canada par la création d’aires protégés de conservation autochtone (APCA) dans l'esprit et la pratique de la réconciliation. » Dans l’ensemble du pays, les nations autochtones font progresser les initiatives de conservation et les dirigeants autochtones adoptent ces préceptes à grande échelle pour protéger et réhabiliter les écosystèmes.
« Je suis inspirée par le travail accompli par les communautés autochtones afin de mettre en place et de gérer les APCA à travers le Canada », a déclaré Jenica Atwin (députée de la circonscription de Fredericton), porte-parole du caucus vert en matière des Relations entre la Couronne et les Autochtones et les Services aux Autochtones. « Les APCA sont un élément essentiel lorsqu’il est question de préservation de la biodiversité et du maintien de la santé des écosystèmes du Canada. Reconnaître les protecteurs et protectrices des terres autochtones constitue une étape en vue de l’amélioration des relations entre les peuples autochtones et le Canada. Il s’agit un élément indispensable afin de parvenir à la justice climatique. »
En Nouvelle-Écosse le mois dernier la juge Christa Brothers de la Cour suprême a déclaré que la province n'avait pas respecté ses obligations en matière de protection des espèces en péril et a ordonné au ministre des terres et des forêts de s'acquitter de ces devoirs.
« Je me réjouis de la récente décision de Christa Brothers », a déclaré Jo-Ann Roberts, chef par intérim du Parti vert. « La nature a gagné et nous devons insister sur l'action. Il était approprié pour Christa Brothers de citer le livre The Lorax du Dr. Seuss : “ A moins que quelqu'un comme vous ne s’en soucie énormément, rien ne va s'améliorer. “ Des paroles sages alors que nous encourageons tous les ordres de gouvernement à mettre en œuvre des protections environnementales solides et à veiller vigoureusement à ce qu'elles soient respectées de manière à protéger la biodiversité dans l’ensemble du pays. »
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