« Le meurtre brutal de quatorze brillantes jeunes femmes à l’École Polytechnique, voilà vingt ans, aujourd’hui, demeure un crime horrible inhabituel. Ce massacre demeure gravé dans nos mémoires – et représente le geste de misogynie le plus flagrant et brutal de notre histoire. Il y a néanmoins de nombreux autres cas de femmes brutalisées, par centaines, si ce n’est par milliers.
Actuellement, la moitié de toutes les femmes du Canada ont fait l’expérience, au moins à une occasion, de violence physique ou sexuelle avant l’âge de 16 ans. La Fondation canadienne des femmes indique que chaque jour, plus de 3300 femmes (et 3000 enfants) sont forcées de dormir dans un refuge d’urgence pour échapper à la violence familiale.
Les taux de violence contre les femmes sont élevés de façon disproportionnée au sein des communautés canadiennes les plus vulnérables. Nous songeons notamment aux femmes autochtones disparues ou assassinées, des dossiers qui méritent justice.
Le gouvernement Harper fait fi des demandes du Conseil des droits de l’homme de l’ONU de mener une enquête fédérale sur ces crimes horribles. Le Parti vert appuie entièrement la demande de l’Association des femmes autochtones du Canada pour une action gouvernementale plus musclée afin de mettre fin à cette épidémie de violence.
Un avenir sans violence contre les femmes est possible. Nous voulons vivre dans un pays où chacun peut vivre sans peur. »
- Elizabeth May, O.C., députée