VICTORIA – Dans la foulée du rapport dévoilé aujourd’hui par la Commission d'examen conjoint du projet Enbridge Northern Gateway, le Parti vert du Canada demande aux conservateurs de Harper de respecter la volonté des Britanno-Colombiens en rejetant le controversé projet de pipeline.
Aujourd’hui, soit près d’un an après le début du processus d’examen, la Commission chargée d’évaluer les impacts sur l’environnement du pipeline Northern Gateway dévoilait officiellement ses conclusions et recommandait d’approuver le projet uniquement sous 209 conditions réglementaires.
Elizabeth May, la chef du Parti vert du Canada et députée de Saanich—Gulf Islands, a demandé à l’administration Harper de rejeter le projet, citant les risques importants, autant pour l’économie que pour l’environnement. « Il est tout à fait inacceptable que l’administration Harper soutienne coûte que coûte le projet, comme si c’était l’affaire du siècle, alors que les préoccupations environnementales font de toute évidence obstacle au progrès », a dit Mme May.
« Comme le soulignait l’économiste Robyn Allan, l’ensemble du projet constitue une menace pour l’économie canadienne tout en constituant une menace pour la santé écologique de notre région. Les risques à grande échelle doivent être évalués en regard de la réalité économique du projet – tous les bénéfices iront aux multinationales et aux raffineries étrangères. »
Bruce Hyer, député de Thunder Bay—Superior Nord nouvellement greffé au caucus du Parti vert, a ajouté qu’il demeurait optimiste devant les conditions recommandées par la Commission, les estimant trop sévères pour que le projet puisse aller de l’avant.
« Au regard des normes environnementales recommandées, des exigences d’intervention en cas d’urgence et des exigences en matière de contreparties financières, je ne vois pas comment nous pourrions justifier ce pipeline d’un point de vue économique », a dit M. Hyer.
Le pipeline Northern Gateway parcourrait près de 1200 kilomètres, transportant du bitume dilué provenant des sables bitumineux sur d’innombrables territoires autochtones et aires de nature sauvage protégées, de Bruderheim (Alb.) à Kitimat (C.-B.). Le gouvernement de la Colombie-Britannique a officiellement rejeté le projet de pipeline sous sa forme actuelle.
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