Déclaration à l’occasion du 25e anniversaire de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté

(OTTAWA) – Le Parti vert du Canada a publié la déclaration suivante à l'occasion du 25e anniversaire de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté. –

« Au Canada, les probabilités de vivre dans la pauvreté sont deux fois plus grandes pour les enfants autochtones que non autochtones. C’est donc dire que 60 % des enfants qui vivent dans les réserves grandissent dans la pauvreté et dans des conditions de vie misérables, a dénoncé Elizabeth May, cheffe du Parti vert du Canada et députée de Saanich-Gulf Islands.

« Il est honteux et inacceptable que le gouvernement fédéral abandonne ainsi à leur sort les enfants des Premières Nations des réserves en manquant de leur assurer les mêmes services d’aide sociale qu’aux autres petits Canadiens.

« Nous pressons encore une fois le premier ministre Trudeau de se conformer à la décision du Tribunal canadien des droits de la personne de mettre fin à la discrimination envers les enfants autochtones et de financer adéquatement les services aux enfants dans les réserves, a dit Madame May.

Lorraine Rekmans, porte-parole du Parti vert du Canada en matière d’Affaires autochtones, a fait remarquer que : « Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale des Nations unies a constaté dans son rapport que l’écart de pauvreté continue de se creuser parmi les enfants autochtones du Canada, malgré ses recommandations passées.

« Le Comité a recommandé que le Canada se conforme entièrement à la décision du Tribunal canadien des droits de la personne et cesse de sous-financer les services assurés aux enfants autochtones. Le temps presse pour les enfants de cette génération et le Canada doit agir sans plus tarder », a insisté Madame Rekmans.

« Cette année, la Journée internationale se déroule sous le thème de « Un chemin vers des sociétés pacifiques et inclusives », dans le but d’inciter tous les partenaires de l’ONU à garantir à tous leurs citoyens la dignité, la solidarité et une voix pour éliminer la pauvreté. Nous avons la chance de vivre dans un pays riche, mais nous avons aussi le devoir de partager cette richesse avec les gens dans le besoin », a affirmé Madame May.

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