OTTAWA - La Journée internationale des travailleurs, également connue sous le nom de Fête du travail, est célébrée dans le monde entier pour honorer la contribution des travailleurs à la société.
La pandémie de COVID-19 a mis en évidence l'immense contribution quotidienne de millions de travailleurs essentiels et de première ligne pour assurer notre bien-être et notre sécurité collective. Les travailleurs de la santé, les employés d'épiceries, les travailleurs municipaux, les livreurs, les travailleurs de l'agriculture et de l'industrie alimentaire, les travailleurs des transports, les enseignants, le personnel des garderies, les employés des télécommunications et bien d'autres encore.
« Cette crise a mis en évidence le fait que de nombreux travailleurs qui risquent leur vie pour s'occuper de nous ne sont pas suffisamment payés, » a déclaré la chef intérim du Parti vert Jo-Ann Roberts. « Ce sont les héros et héroïnes méconnus de cette pandémie. Alors que que nous entrons dans la phase de reprise, nous devons nous assurer que la situation change afin que les travailleurs essentiels reçoivent un salaire juste et équitable. »
Mme Roberts a souligné que le Parti vert soutient depuis longtemps que le Canada a besoin d'un programme universel de revenu minimum garanti (RMG) pour remplacer l'actuelle mosaïque de mesures de soutien du revenu telles que les prestations d'invalidité, l'aide sociale et les suppléments de revenu pour les personnes âgées. Les paiements seraient fixés à un niveau « vivable » pour les différentes régions du pays. « Nous devons veiller à ce que les besoins fondamentaux de tous les Canadiens soient satisfaits. Le RMG augmenterait les revenus des travailleurs qui gagnent actuellement le salaire minimum, » a déclaré Mme Roberts.
« La tragédie que nous voyons dans les foyers pour personnes âgées à travers le pays est le résultat direct d’un manque de respect pour les gens qui travaillent dans ces établissements, » a déclaré le porte-parole du caucus vert en matière de travail Paul Manly (député, Nanaimo-Ladysmith). « Une maison de retraite de ma circonscription a changé plusieurs fois de propriétaire et chaque fois que les travailleurs ont été licenciés, le syndicat a été désaccrédité et les employés ont été réembauchés à temps partiel à des salaires inférieurs sans aucun avantage. Cette tactique a été répétée dans les maisons de soins privées de tout le pays. Les travailleurs occupant des emplois à temps partiel dans de multiples maisons de soins ont permis la propagation rapide de la COVID-19 dans ces maisons de soins de longue durée. »
M. Manly ajoute que le commerce international a provoqué un nivellement vers le bas pour les droits, les salaires et la sécurité des travailleurs. « Avec chaque accord commercial que le Canada a signé, nous avons vu notre secteur manufacturier se vider de sa substance. Les emplois bien rémunérés ont été déplacés à l'étranger, dans des pays où les salaires et les normes sont moins Élevés, » a-t-il déclaré. « Durant cette crise, nous voyons les conséquences de la mondialisation. Nous dépendons des autres pays pour les équipements de protection individuelle des travailleurs de la santé, pour les produits pharmaceutiques et même pour les denrées alimentaires dans la chaîne d'approvisionnement mondialisée. »
M. Manly affirme que le nouveau chapitre sur le travail dans l’ACEUM (ALENA 2.0) constitue un pas dans la bonne direction. « Il protège les droits des travailleurs au Mexique et rapproche leurs normes de celles du Canada et des États-Unis. Le respect des droits des travailleurs et de la valeur qu'ils apportent à nos communautés est une leçon clé que nous devons retenir de cette crise de la COVID-19. »
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