OTTAWA - Le thème de la Journée mondiale de la liberté de la presse cette année est "Le journalisme sans peur ni faveur". Dans un paysage médiatique de plus en plus complexe, les Nations unies et l'UNESCO soulignent l'importance de la lutte contre la désinformation pendant la pandémie mondiale COVID-19.
« Les puissants outils numériques à notre portée nous permettent de partager des informations en quelques secondes, qu'elles soient factuelles, fausses ou trompeuses » , a déclaré Jo-Ann Roberts, chef intérimaire du Parti Vert. « Au cours de cette pandémie, nous avons été témoins du danger qui peut résulter de déclarations trompeuses faites par des dirigeants politiques et de puissants "influenceurs" des médias sociaux. Pour garantir au public un accès continu à des informations solides et fondées sur des preuves, nous devons protéger les journalistes et les médias crédibles. Nous devons identifier et discréditer les tentatives flagrantes des autorités de dénigrer et de faire honte publiquement aux journalistes qui posent une question ou rapportent un fait. »
Malgré le succès initial de certains médias d'information dans la transition vers les plateformes en ligne, la crise COVID-19 menace maintenant de déstabiliser même les opérations les plus établies. Cette semaine, Postmedia a licencié 80 employés et fermé 15 hebdomadaires. Les réductions de personnel à la Presse canadienne, à la CBC et à Torstar au cours de l'année dernière et à la suite de COVID-19 signifient que des journalistes sont licenciés d'un bout à l'autre du pays.
« Ce n'est pas le moment de licencier des journalistes. En tout temps, mais surtout en temps de crise, les gens doivent avoir accès à des sources d'information fiables , » a déclaré Mme Roberts, qui a fait carrière pendant 40 ans comme journaliste.
Le Parti Vert réaffirme son engagement en faveur d'un secteur des médias dynamique et diversifié, condition préalable à une démocratie saine. Les Verts soutiennent l'augmentation du financement de la CBC et de Radio Canada afin qu'elles puissent cesser de prendre des publicités.
« Nous ne devons pas oublier que partout dans le monde, des journalistes risquent leur vie pour nous apporter la vérité. Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a rapporté que 25 journalistes ont été tués dans l'exercice de leur métier l'année dernière. A ce jour, en 2020, le CPJ a recensé 13 journalistes assassinés, disparus ou tués dans des tirs croisés. Prenons un moment aujourd'hui pour nous souvenir de leur sacrifice et pour renouveler notre engagement en faveur de médias libres et ouverts, qui ne doivent pas être oubliés. »
La leader parlementaire verte Elizabeth May (députée de Saanich-Gulf Islands) a ajouté : « Au cours de la dernière décennie, 554 journalistes et 49 travailleurs des médias ont été tués. L'assassinat de Jamal Khashoggi a prouvé que même une personnalité de premier plan ne peut pas protéger un journaliste. Nous devons faire pression pour obtenir des réponses et la justice pour les journalistes assassinés dans le monde entier. »
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Rosie Emery
Attaché de presse
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