OTTAWA — Le thème de la Journée internationale de la femme 2021 – Choisissez de relever le défi – appelle à accélérer la parité entre les sexes. Dans un récent rapport de l'ONU Femmes, les données de 38 pays indiquent que la pandémie de COVID-19 pourrait anéantir 25 années de progrès vers la parité des sexes.
« Le travail des femmes a été sous-évalué, sous-payé et précaire pendant trop longtemps », déclare la chef du Parti vert, Annamie Paul. « Depuis le début de la pandémie, les femmes et les filles, déjà touchées de manière disproportionnée par la pauvreté, continuent à être celles qui sont les plus touchées. Un grand nombre des pertes d'emploi chez les femmes se situent dans des secteurs durement frappés et pourraient ne jamais revenir. Le manque de services de garde abordables s'ajoute au défi que doivent relever un grand nombre de Canadiennes.»
» La COVID-19 a également provoqué une sorte de « pandémie fantôme » mondiale de féminicide, de maltraitance familiale et de violence contre les femmes et les filles. Les violations des droits des femmes et des filles se poursuivent partout dans le monde. La violence fondée sur le sexe n'est que trop fréquente dans les zones de conflit. La stérilisation, le viol et le travail forcé des femmes ouïgoures dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang en Chine (XUAR) constituent un génocide. Et, récemment, l'enlèvement d'un plus grand nombre d'écolières au Nigeria est un autre exemple tragique de la façon dont les plus vulnérables sont utilisées comme des pions. Dans un pays comme le nôtre qui prétend avoir une politique étrangère féministe, nous devons mieux protéger les femmes, les filles, les femmes trans, les personnes identifiées comme femmes et les personnes non binaires. Il est important pour nous de collaborer de façon multilatérale pour reconnaître l'exploitation et la maltraitance et y mettre fin. »
Mme Paul indique que le Parti vert a demandé au gouvernement de mettre en œuvre les recommandations formulées dans le rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. « Cela fait presque deux ans que le rapport final a présenté ses 231 demandes de justice; la décision de la ministre des Relations Couronne-Autochtones de retarder le dépôt du plan d'action promis est malheureuse et inacceptable. Le Parti vert presse le gouvernement d'agir rapidement à cet égard.
» Nous sommes à la croisée des chemins. C'est un moment unique dans l'histoire où nos actions ont le pouvoir de susciter un changement transformateur pour les années à venir. La pandémie a fait ressortir des problèmes persistants d'inégalité, de répression et de violence envers les femmes et les filles. La crise climatique se profile également à l'horizon et cela aussi nuira de façon disproportionnée aux femmes et aux communautés vulnérables.
» Dans le cadre d'une relance verte, les femmes devraient être représentées de façon égale à la table des décisions dans tous les secteurs. Nous n'avons toujours pas assez de femmes au plus haut niveau de la politique. Je suis la seule femme à la tête d'un grand parti fédéral au Canada et une seule province (ou territoire) est dirigée par une femme. Cela fait presque 20 ans qu'aucun autre grand parti n'a élu une femme pour le diriger et certains n'en ont jamais eu.
» Alors que nous commençons à sortir de la pandémie, le Parti vert du Canada « choisit de relever le défi » de toujours proposer les meilleures politiques de soutien et de protection des femmes, des jeunes filles, des femmes trans et des personnes identifiées comme telles. C’est un fait que lorsque les femmes et les filles s'épanouissent, il en va de même de tout le monde. Plus de cent années se sont écoulées depuis la première Journée internationale des femmes; nous avons fait des progrès, mais il reste encore beaucoup de travail urgent à accomplir. »
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