OTTAWA — Cette année, la Journée internationale des peuples autochtones décrétée par les Nations Unies a pour thème Ne laisser personne de côté : les peuples autochtones et l’appel pour un nouveau contrat social. Cet événement mondial commémore la réunion inaugurale du Groupe de travail sur les populations autochtones, il y a 39 ans.
Le Département des affaires économiques et sociales – Peuples autochtones des Nations Unies demande aux États-nations d’élaborer un nouveau contrat social avec les peuples autochtones et de véritablement s’engager dans la réconciliation en combattant le legs de l’exclusion et de la marginalisation pour garantir leur droit à une participation significative et réelle à la prise de décision et obtenir leur consentement libre, préalable et éclairé.
« Les peuples autochtones du monde entier sont encore victimes d'inégalité, de discrimination et d'oppression », déclare la chef du Parti vert, Annamie Paul. « Dans ce pays, la découverte des restes enterrés de 215 enfants à l'ancien pensionnat indien de Kamloops, dans la réserve de Tk'emlúps te Secwépemc, a suscité d’autres enquêtes au Canada. Malheureusement, d’autres tombes ont été mises au jour et ce ne sont sûrement pas les dernières. Le chagrin et la douleur qu’éprouvent les familles des êtres chers qui leur ont été enlevés sont tout simplement inimaginables. »
Le Parti vert du Canada réaffirme son appui à la mise en œuvre des recommandations formulées par la Commission de vérité et de réconciliation et dans le rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et se réjouit de l’adoption récente du projet de loi C-15, Loi concernant la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA).
« Au Canada, une voie marquante vers la réconciliation doit toujours garantir que les dirigeants des Premières Nations, des Inuits et des Métis orientent les décisions concernant l’avenir de leurs peuples, de leurs terres et de leurs territoires respectifs, et ce, dans le respect des relations de nation à nation », affirme Mme Paul.
Selon Mme Paul, l’accord de règlement de 8 milliards de dollars proposé par le gouvernement fédéral pour indemniser les communautés autochtones pour le manque d’eau potable est un pas dans la bonne direction, mais elle a fait remarquer qu’il reste encore 51 avis à long terme sur l’eau potable non résolus dans 32 communautés des Premières Nations.
« Pour un pays riche comme le Canada, il est tout simplement inacceptable qu’il ait fallu deux recours collectifs nationaux contre le gouvernement fédéral pour que des mesures soient prises. La confiance se gagne, mais elle peut facilement se briser lorsque les engagements ne sont pas honorés. En cette Journée internationale des peuples autochtones, engageons-nous, en tant que nation colonisatrice, à honorer toutes nos obligations envers les premiers habitants de cette terre. »
# # #
Pour renseignements et entrevue :
Rosie Emery
Attachée de presse
613-562-4916, poste 206