OTTAWA - Le premier Jour de la Terre, célébré le 22 avril 1970, fut un événement porteur d’espoir.Il s’agissait d’un signal selon lequel les questions environnementales étaient de plus en plus importantes et que l'action collective des gouvernements et de la société civile pouvait être mise à contribution pour les résoudre.
Cinquante-deux ans plus tard, la promesse du Jour la Terre n'est toujours pas tenue. La communauté internationale est aux prises avec une crise climatique qui s'aggrave rapidement et une extinction massive d'une ampleur jamais vue depuis 60 millions d'années.
Le thème du jour de la Terre de cette année : « Investir dans notre planète », est un appel à l'action important. Il reconnaît la nécessité d'investissements rapides et massifs dans l'économie verte de l'avenir - énergies renouvelables, transports sans carbone, rénovation des bâtiments et bien plus encore.
« En ce Jour de la Terre, nous renouvelons notre appel au gouvernement fédéral pour qu'il abandonne l'incrémentalisme, qu'il reconnaisse que la fenêtre d'opportunité pour préserver une planète viable se referme rapidement et qu'il agisse en conséquence », a déclaré le chef intérimaire du Parti vert Amita Kuttner.
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