(OTTAWA) - La fuite des documents de breffage des Affaires étrangères confirme l’évaluation qu’a faite la chef du Parti vert, Elizabeth May, de la réputation internationale du Canada et de son efficacité. Les documents utilisent le terme « érodé » pour décrire la réputation internationale du Canada.
Selon la Presse canadienne, « La note de service recommande que le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement joue un rôle plus actif dans la promotion de l’engagement envers les changements climatiques en ciblant des programmes de financement de la lutte aux changements climatiques, des technologies propres et de l’agriculture adaptée aux changements climatiques. »
« En tant que seule chef de l’opposition qui possède une expérience pratique des négociations d’un traité environnemental de l’ONU, y compris la participation à la plupart des réunions majeures sur le climat depuis 1989, j’ai constaté Ia dégradation de la réputation du Canada pendant des années » a déclaré Mme May.
« Le Canada doit se rendre aux négociations de Paris sur le climat en étant prêt à prendre un véritable engagement de réduire notre propre pollution climatique et d’aider les autres pays à le faire. Cela sera salutaire pour le climat et pour l’économie » a déclaré Mme May. « Et peut-être que cela commencera à nous racheter aux yeux du reste du monde. »
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