OTTAWA - « Le décret d'aujourd'hui révoquant le permis pour le pipeline Keystone XL est une preuve concrète que le président Biden est déterminé à faire du leadership climatique une caractéristique de sa présidence », a déclaré la chef du Parti vert Annamie Paul.
« Non seulement le président Biden a annulé Keystone, mais l'Amérique va réintégrer l'Accord de Paris. Biden s'est également engagé à établir une frontière pour le carbone en imposant effectivement un tarif sur certains biens importés de pays ayant de faibles politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). »
« Étant donné que le Canada n'a jamais respecté ses engagements internationaux en matière de climat, le moment est venu de suivre l'exemple du président Biden et de passer à l'action. L'annulation de Keystone signifie que le Canada n'a pas besoin de dépenser du capital politique pour faire pression en faveur du projet. Au lieu de cela, le premier ministre Trudeau peut se concentrer sur la collaboration avec l'administration Biden pour faire en sorte que l'Amérique du Nord devienne un chef de file mondial en matière de climat et d'économie verte. »
« Nous devons nous concentrer sur une relance verte qui permettra de construire l'économie de l'énergie propre de l'avenir. Il est tellement frustrant de voir les travailleurs des champs pétrolifères délaissés à maintes reprises par les politiciens qui, au lieu de veiller sur eux, continuent à doubler les mauvais investissements dans une industrie en déclin. En tant que sœur d'un rustre du secteur pétrolier, je comprends leur anxiété et ils devraient savoir qu'ils sont notre première priorité. Nous ne voulons pas qu'aucun d'entre eux soit laissé pour compte parce que son gouvernement n'a pas su planifier son avenir avant qu'il ne soit trop tard. »
« Le Parti vert a été le premier parti à proposer une frontière carbone nord-américaine pour protéger les travailleurs et les entreprises du Canada. Nous sommes le seul parti fédéral qui s'est engagé à mettre fin à la construction de nouveaux pipelines et aux projets d'exploration pétrolière et gazière et à utiliser ces fonds pour investir dans les technologies propres, un secteur dont la valeur globale est estimée à 3 000 milliards de dollars d'ici 2030. »
« Il est sidérant de voir le Canada prendre du retard dans la course mondiale pour le lancement d'une économie verte alors que d'autres pays, comme les États-Unis aujourd’hui, vont de l'avant dans la planification d'une reprise verte. »
« Nous savons ce qui doit être fait et les Verts comprennent qu’il s’agit d’une opportunité unique. Tout ce qui manque au Canada, c'est le courage politique. Le président Biden a fait preuve de leadership aujourd'hui et nous avons maintenant un partenaire au sud de la frontière. Le moment est venu pour le Canada de montrer qu'il prend au sérieux la protection de l’environnement et l'avenir des travailleurs canadiens. »
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Rosie Emery
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