(OTTAWA) - Devant une foule grande réunie à Vancouver aujourd’hui, la chef du Parti vert, Elizabeth May, s'est faite la porte-parole des scientifiques canadiens :
« En raison particulièrement des changements imminents causés par notre climat et la dégradation de nos lois et règlements environnementaux, les scientifiques canadiens doivent être libres d’effectuer leur travail sans interférence politique », a déclaré Mme May. « Nous avons souffert comme pays d’une interférence constante des conservateurs qui ont nui au travail de nos scientifiques et à leur capacité de rendre leur travail public, soit en parlant aux médias ou en publiant librement les résultats de leurs recherches ».
Mme May a toujours été une militante déterminée de la science. Par exemple, depuis qu’elle est devenue députée, elle a constamment été une critique précoce et virulente des compressions faites aux projets essentiels tels que la Région des lacs expérimentaux et le Centre de recherche atmosphérique en environnement polaire (PEARL). « Stephen Harper a démantelé des programmes entiers qui effectuaient des recherches scientifiques importantes, y compris le Programme des contaminants marins et le Programme du Réseau canadien de recherche sur les impacts climatiques et l'adaptation (C-CIARN).
« Avec un plus grand nombre de députés verts travaillant de concert avec les autres partis dans le prochain Parlement, nous pouvons renverser cette tendance inquiétante. Nous devons nous assurer que les scientifiques canadiens sont pleinement appuyés et que le processus décisionnel repose sur une base scientifique solide », a déclaré Mme May.
Les verts adopteront les mesures suivantes :
- Nous commencerons à rebâtir la capacité scientifique publique essentielle perdue durant la dernière décennie en octroyant 75 millions de dollars annuellement à Environnement Canada, Santé Canada, Parcs Canada et Pêches et Océans Canada;
- Nous mettrons en vigueur une Loi sur l’accès public à la science pour assurer que les scientifiques sont libres de discuter de leurs conclusions sans censure ni ingérence politique;
- Nous rendrons la recherche scientifique financée par le gouvernement accessible au public au moyen d’une loi;Dans la mesure du possible, nous réparerons les dommages causés aux bibliothèques scientifiques partout au pays; et
- Nous rétablirons le poste de conseiller national des sciences auprès du Premier ministre.
En plus d’appuyer adéquatement les scientifiques du gouvernement, le gouvernement canadien doit également investir davantage dans la science fondamentale » a déclaré la Dre Lynne Quarmby. La Dre Quarmby est une biologiste cellulaire très respectée dont la recherche primée utilisant des algues a mené à la découverte de la maladie polykystique des reins. « Les scientifiques canadiens font des recherches importantes dans tous les domaines de la science, y compris la recherche en santé et en environnement, et ils doivent être appuyés au moyen de subventions fédérales – ceci est essentiel pour l’innovation
Mme Claire Martin, candidate du Parti vert dans la circonscription de North Vancouver, a ajouté : « Les compressions fédérales dans les programmes de recherche ont causé la fermeture de bibliothèques scientifiques partout au pays, y compris la mise aux rebuts dévastatrice d’années de rapports scientifiques du ministère des Pêches et Océans Canada. »
« Le Parti vert investira dans les scientifiques parce que c’est un investissement dans notre pays, notre planète et notre avenir. Nous avons des chercheurs novateurs incroyables au Canada – ils doivent être libres de travailler au nom de la santé, de l’économie et de l’environnement des Canadiens », a conclu Mme Martin.
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